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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 10:13

Le chapitre débute avec les exemples de Kathleen, de Janine, Margo, Maxine, Andy et Marylin. Kay, l'auteur nous explique que toutes ces personnes ont en commun une addiction au goût sucré (voir page). Elles souffrent de la maladie de compulsion alimentaire. Elles se font vomir, se font opérer, mangent sans pouvoir se contrôler, ont essayé tant de régimes et se sentent fatiguées, malades, impuissantes face à leurs situations.

 

Les personnes souffrant de compulsions alimentaires ont en général tout essayé sans succès dans la durée puisqu'elles traitent leur problème de poids et non leur problème de compulsions alimentaires.

 

Cette maladie est chronique, progressive et ultimement fatale.

 

Kay nous décrit la compulsion comme une poursuite incessante après le changement d'humeur résultant d'épisodes répétés de consommation intensives de saveurs sucrées qu'elles qu'en soient les conséquences sur leur santé! 

Pourtant ils ne sont pas dénués de volonté ni ne souffrent d'un problème de comportement. En fait ils ont un déséquilbre métabolique et biochimique qui a comme résultat la dépendance.

Les signes de dépendances sont l'obsession, la compulsion, le déni, la tolérance, le repli sur soi, les gavages alimentaires incontrôlables en plus d'une image de soi déformée.

 

L'obsession parce qu'on anticipe, on pense, on achète, on prépare et on mange de la nourriture fréquemment. Les pensées seront obsédantes, ne laissant pas de place à d'autres pensées. Petit à petit la vie du dépendant sera chroniquement orientée vers la nourriture. 

 

La compulsion parce que le contrôle n'appartient plus au dépendant. Il est incapable d'arrêter après la première bouchée. Une fois le contrôle perdu, on entre dans une phase de l'addiction sans retour en arrière. Il y a une urgence jamais satisfaite.

 Le paradoxe: les dépendants mangent pour se sentir mieux les aliments qui vont faire empirer leur situation. Ils seront ensuite tellement obsédés par leur poids qu'ils essayeront tout et n'importe quoi, pensant que le poids est le problème. Leur vie est maintenant dominée par des pensées et des comportement liés à la compulsion au détriment de tout le reste, boulot, famille, amis.

Le dilemme: la condamnation à manger et le désir d'une apparence acceptable rendent la vie du dépendant impossible à gérer vu qu'il est perdant d'un côté comme de l'autre et que la spirale infernale en s'emballant le plonge dans un état continuel de peur, d'espoir et de découragement.

 

Le déni parce qu'il est plus confortable de penser que tout va bien. Ne pas comprendre comment la maladie fonctionne alimente cette croyance. La dépendance à la nourriture est une maladie qui nous dit que nous ne sommes pas malades. Le déni doit être brisé avant de pouvoir commencer le processus de guérison.

 

(suite bientôt)

 


Notice:

Bonjour, je suis une passionnée de l'alimentation, je vous fais part de mes expériences, de mes aventures, de mes lectures. Je ne désire aucunement me substituer à votre médecin ni vous faire arrêter vos médicaments. Tout changement d'alimentation devrait se faire après un avis médical.

Merci,

Anne Evrard

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